
09/2015
Publié le - Mis à jour le
La dérive des arpenteurs ouvre la nouvelle saison de l’Espace d’art contemporain Camille Lambert consacrée à la question du territoire et de ses différentes acceptions. Selon Tim Ingold (1) « l’habitant est [plutôt] quelqu’un qui, de l’intérieur, participe au monde en train de se faire et qui, en traçant un chemin de vie, contribue à son tissage et à son maillage ». Dans le fil de ces mots, Jennifer Brial et Suzy Lelièvre arpentent les réalités des territoires et réinterprètent leur transcription que sont les cartes. Des légendes cartographiques, repères dans l’espace dessinés à l’échelle de nos yeux, elles façonnent d’autres légendes, histoires plastiques. Elles poussent au
contact les objets et les images, par impact ou par fusion et invitent ainsi le spectateur à revoir, au sens propre comme au figuré, ses perspectives et ses points de vues. Elles jouent des transformations qu’implique le passage du plan-surface au volume, du représenté au vécu.
Années d'exposition: 2015, 2017
Années d'exposition: 2015